Notre histoire
À la fin des années 1970, le développement des Groupes populaires dont Cité des Bâtisseurs, s’est inscrit dans la réalité suivante: ici sur la Côte-Nord, plus qu’ailleurs, l’omniprésence des grandes compagnies avait laissé un trou béant dans le développement de services essentiels pour la population. On avait la pêche, la chasse, les loisirs sportifs (un monde d’homme), le reste des services étaient déficients. Les problèmes de logement se faisaient déjà sentir.
Les chômeurs (eusses), les personnes et familles à faibles revenus faisaient de plus en plus partie de la réalité et ce, malgré la prétention de l’élite à se servir des moyennes salariales. La situation des femmes se dégradait avec acuité (travailleuses du secteur des services). De plus, la faible qualité de certains services et l’inexistence de d’autres avaient un effet négatif sur la qualité de vie de la population.
Il ne faut donc pas s’étonner que l’émergence de Cité des Bâtisseurs ait été rendue possible grâce au militantisme de femmes. Il ne faut pas s’étonner non plus que Cité des Bâtisseurs soit né au même moment que d’autres Groupes Populaires. Et, au même titre que les autres, son intervention en est une de support, au départ, à des coopératives d’habitation et par la suite à des organismes à but non lucratif (OBNL).
Non seulement l’histoire du GRT et celle des Groupes Populaires est-elle la même, mais une seule et même orientation les unit : celle qui permet aux membres de comprendre leur situation (orientation de formation), de la maîtriser en y apportant une ou des solutions, et de prendre en charge leur milieu de vie. C’était vrai dans les années 70 et c’est encore vrai aujourd’hui dans les années 2000.